Amitié divine
  • Silence, il dégage la source
  • La brise légère
  • La discrétion de Dieu
Amour
  • Amour instinctif, animal
  • Amour romantique
  • Amour de confort (utile)
  • Amour spirituel
  • Amour divin
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  • Amour et liberté
Animaux
  • Pouvoir correcteur de l'observation des animaux.
  • Nous rappelle certaines dimensions présentes en nous et nous permet de mieux distinguer en nous ce qui n'est pas animal.
Arrachement

  • Un auteur juif a résumé le chemin d'Israël à la notion d'arrachement (exode, etc.), ce qui est très beau. Cela fait référence à la notion de pauvreté en esprit de Jésus.
  • Entendu dans la bouche de Raphaël Enthoven à propos du féminisme, le mot arrachement prend un sens tout autre, celui de l'arrachement à la nature. On ne se limite pas au donné de la Nature, on lui préfère la construction de soi... Le point de vue artistique prend le dessus sur le point de vue naturel.

Art

  • Distinction avec l'éthique.
  • Beaucoup de courants de pensée sont de veine artistique. Deconstructivisme par exemple.
  • Le philosophe s'intéresse humblement à la réalité.
  • Sociologiquement, il est clair que l'art a pris une place importante dans l'identité individuelle des personnes, le vêtement, les tatouages, la coiffure, les bijoux, les percings, etc ... En soi, cela ne pose pas de problème, cela est bien-sûr légitime et a existé depuis toujours. Mais d'un autre point de vue cela représente un révélateur de l'importance de la construction de soi libérée des contraintes morales et religieuses. Cette dimension sociologique est distincte de la dimension constructiviste qui tend à se passer d'une loi naturelle intuitivement partagée par le grand nombre, mais elle peut en être aussi le signe et la conséquence.

Autre

  • Dieu et le prochain. Le prochain, du seul point de vue de l'utilité, de par son extériorité, apporte une correction à l'expérience spirituelle intérieure qui joue toujours le risque d'une confusion subjective entre l'intériorité et le réellement Autre divin.
  • Du point de vue animal, du vivant, l'individu est totalement tourné vers sa survie individuelle et celle, à travers lui, de son espèce. L'espèce dans le vivant est égocentrique. En tant que personne humaine, nous passons notre vie à convertir cette énergie égocentrique en une énergie du don. Pas n'importe quel don, le don n'est pas le plus important mais bien plutôt celui à qui on donne. C'est parce que l'autre est, qu'on donne, qu'on se donne, l'autre est une fin. La "fin finale" est l'échange des dons, donner, recevoir, rendre, c'est la vie trinitaire. Marcel Mauss semble avoir développé cela très précisément.

Béatitudes
  • Le bonheur selon Jésus
Choix

  • Marthe et Marie
  • Pierre : vers qui irions-nous Seigneur ?
  • Le jeune homme riche

Critique
  • Epoque critique de l'histoire toujours en cours, depuis Luther (et même peut-être Duns Scot qui se donne pour objectif d'analyser les failles possibles chez Thomas d'Aquin et consors), Descartes, les Lumières, Kant, la science, etc. Marx mentionne cette marche historique de la critique (cf. citation dans Marx de Gérard Raulet, p. 4)
Culpabilité

Contre le sentiment psychologique de la culpabilité pour l'objectivation de l'imperfection, reconnaître les erreurs et les imperfections telles quelles. On pourrait très bien avoir une version laïc du premier moment de la messe lors duquel il s'agit de se reconnaître pêcheur. Tous sont d'accord sur cette parole de Jésus : "que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre". Le sentiment de culpabilité n'est pas en lui-même mauvais, c'est son aptitude à décupler sa valeur réelle qui fait de lui un monstre mêlé de réalité, d'imaginaire, de mécanismes cachés, etc. Rien n'est plus dur que de rester objectif vis à vis d'une faute, d'une erreur (certaines plus que d'autres). La vertu aide grandement. Quelle vertu ? La fermeté du jugement de l'intelligence sur l'action morale. Entrainer cette fermeté, en prenant soin de ne pas la forcer dans le but de se mentir en déclarant arbitrairement ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Non, entrainer cette fermeté dans la justice et la douceur. Rien de plus salvateur qu'un jugement juste et clément sur soi-même.

Culture

  • Chez beaucoup, ce mot a dépassé son sens initial et signifie que l'homme est entièrement à construire, rien de naturel chez l'homme, rien à recevoir d'une réalité déjà là, donnée indépendamment de mon bon vouloir.
  • Voir à ce sujet Histoire de la philosophie française au XXème sicèle, Jean-François Petit, Liberté et libération (dans partie sur Sartre) : "L’ouvrier comme l’intellectuel petit-bourgeois réfléchit. Il prend conscience de sa situation par son impuissance et accède à la culture par un acte de liberté." Ici, il s'agit d'un passage d'un conditionnement aliénant vers une libération de l'esprit, que Sartre appelle culture... 

Différence et commun

  • La différence permet de sortir l'espèce de l'universel, permet de saisir le particulier existant du milieu de l'universel (la chaussure (universel) devient la botte ou le mocassin (le particulier). Le culte de la différence peut générer l'idéologie de la pureté. L'absolutisation d'une différence par rapport à une autre peut aller jusqu'à réclamer la destruction de ce qui est inférieurement différent. Le résultat est qu'il n'y a plus de quoi trouver quelque chose excellement différent puisque l'inférieurement différent a été supprimé, on abouti à un commun ordinairement pur. Il faut garder la différence, si elle est bonne en soi, au milieu des autres différences, chacune pour elle-même. Le voleur ou l'illuminé sont des différences non respectables en soi.
  • A l'opposé du goût pour la différence se trouve le goût pour le commun. Concrètement, l'idéologie du commun cohabite généralement avec une autre forme d'idéologie de la différence, et cela peut apparaître à première vue comme un exploit ! Mais dans ce cas, la différence est ramenée non à ce qui est différent mais à ce en quoi il participe de la grande famille de tous les éléments qui portent en eux une différence, quelle que soit cette différence. Cela donne naissance à des abérrations telle que l'islamo-gauchisme, qui réunit en son sein des aspects pourtant intrinsèquement opposés comme autant d'alliés contre-nature, coupables d'opportunes complicités. La différence est instrumentalisée au service de l'idéologie de l'universalisme, du commun (= idéologie communiste et socialiste - les gens intéressés par le social sont au plus haut point intéressants sauf s'ils sombrent dans le social-isme). C'est l'idéologie du pauvre. "Des pauvres, vous en aurez toujours mais moi..."

Dépendance
  • En rapport avec une certaine manière de concevoir la liberté qui tendrait à faire de l'individu quelqu'un qui ne dépendrait que de lui-même.
Etre et devenir

  • Conservatisme / progressisme.
  • Le monde que nous expérimentons par nos sens est entièrement inscrit dans le devenir, mais tout en lui n'est pas pur devenir. Le langage en est un signe, les choses gardent leur sens au fil des secondes qui s'écoulent. Et même si elle vieillit, je peux toujours m'adresser à cette personne au fil des années qui passent.
  • L'existence des choses n'est pas dans une fluidité totale soumise au changement. Les choses ont un pourtour qui permet des les dé-finir, de les délimiter, voir déjà chez les grecs le mot orizein. Ce qui est curieux, c'est que cela rejoint très naturellement la notion de frontière pour une nation. La frontière ne définit pas seulement la limite physique d'un territoire mais illustre aussi ce que représente ce qui se trouve à l'intérieur. Si une chose n'a pas de limite, il m'est difficile de dire ce qu'elle est. Si je ne peux faire le tour de l'éléphant par aucun de mes sens, si mes sens ne me donnent continuellement accès qu'à une infinité de qualités, il m'est impossible de saisir ce qu'est l'éléphant. La pensée s'accroche aux limites propres du réel pour connaître ce réel.

Etre et être intentionnel
  • Par la connaissance l'intelligence devient ce qu'elle connaît, porte en elle la forme du réel.
Esclave
  • L'homme libre et l'esclave ; voir : Liberté

 

Esprit Saint

Le super-pouvoir ultime ; voir aussi : Trinité

Influence
  • Héritiers d'une longue histoire, l'homme ne peut arriver dans ce monde sans influence, il doit même en choisir une...
Jeunesse
  • Est-il possible de découvrir l'autre quand on est jeune ? Quand on est jeune, on est pour ainsi dire sa propre fin, on cherche avant tout à s'accomplir, à mettre en peuvre le surplus d'énergie qu'on a en nous, c'est seulement petit à petit qu'on découvre qu'on ne s'accomplit qu'à travers l'autre. Il y a l'énergie vital, oui, mais il y aussi la découverte pas toujours très lumineuse de soi, on avance un peu dans l'obscurité, dans l'incertitude et cela ne nous ouvre pas particulièrementà l'autre. On pense à soi, à ses questions, à son avenir, à sa propre valeur, on a du mal avec la juste estime de soi... Cela peut nous voiler l'autre, alors que l'autre serait une partie du remède, l'autre nous sort de nous-même, nous apaise, nous ordonne...
Liberté

  • Comme condition, non comme sommet, autonomie, autarcie
  • Liberté de l'artiste
  • Liberté des possibles vs liberté en acte
  • Liberté et dépendance
    - Certaines philosophies conçoivent la liberté comme un sommet, quelque chose qui leur donne une sorte de pouvoir divin (Hegel, Sartre). Ils oublient que la liberté doit être au service de la personne, de l'amour, de l'autre.
    - le réel ne depend pas de notre liberté, nous ne sommes pas libre du réel
    - la liberté n'est ni première ni dernière dans l'amour,  # on ne choisit pas d'aimer telle ou telle personne, # en accueillant l'amour mutuel d'une personne envers l'autre, on reconnait sa dépendance vis à vis d'elle, et on est heureux d'être lié à elle, on l'accepte librement, en perdant une liberté on devient véritablement libre

Loisir

  • Que reprochent-ils au Christianisme ?
  • Luther et avant lui as autres en France avaient commencé la critique
  • Qu'est-ce que la tolérance des Lumières, de Voltaire ?

Mort

La mort de l'autre est le moment qui fait s'évanouir toute futilité, qui ramène subitement à la question du sens de la vie, à l'essentiel. Il faut reconnaître à ce moment le précieux service qu'il nous rend. Un moment pendant lequel le ciel reste ouvert, une ouverture qui, s'il on n'est pas une tête de linotte, ne se referme jamais, une ouverture-blessure. L'expérience de la mort est l'une des plus importantes de la vie.

Nature
  • Pour l'existence de la N vs construction culturelle.
Opacité

  • Et si Dieu avait créé un monde matériel pour faire primer l'amour sur la connaissance ? Notre connaissance n'est pas infuse, exhaustive, nous voyons à travers la nuée (st. Paul). Si on sait, si on voit en toute clareté, qu'on doit aimer, c'est un peu facile, alors que découvrir...
  • Opacité de la connaissance, mais aussi opacité de notre capacité à exercer le bien ...

Positivisme scientifique
  • La science peut-elle vraiment tout expliquer par l'étude de la matière. Matérialisme. Darwin.
Purification
  • L'Eglise purifie son regard sur Dieu et les hommes depuis 2000 ans : voir Tradition, Conversion

 

Péché

Pour une certaine réhabilitation non culpabilisante du péché.

 

Progressisme
  • Y a-t-il réellement un sens de l'histoire intrinsèquement progressiste (à la Hegel) ?

Réel

De l'importance du ; voir aussi Idéologie.

Réveil

  • Sortir de la matrice du cocon, du biberonnage façon occidentale, de l'universelle accoutumance inconsciente à l'hédonisme
  • Sortir de la matrice des automates qui prennent la vie puisqu'elle est simplement là, sans s'ouvrir à la surprise d'exister, sans s'être jamais pris le moindre platane existentiel...

Sainteté
  • Réhabilitation de l'idéal de sainteté
Saint
  • Mémoire des modèles de réussite.
Tradition
  • Une réalité à double visage. Richesse, limite.
Trinité
  • L'amour dans la Trinité.
  • Comme modèle.
Universalisme

  • vs particularisme en politique
  • maintenir une communauté de valeurs assises sur ce qu'est l'homme en général au-delà de ses particularismes culturels. La vertu de courage reste la même partout, le besoin de justice, etc. C'est ce qui fonde le vivre ensemble. Sinon, guerre de tous contre tous.

Vertu

  • Comme super-pouvoirs ajoutés aux pouvoirs naturels.
  • Les vertus artistiques.
  • Les vertus morales.