Contre le sentiment psychologique de la culpabilité pour l'objectivation de l'imperfection, reconnaître les erreurs et les imperfections telles quelles. On pourrait très bien avoir une version laïc du premier moment de la messe lors duquel il s'agit de se reconnaître pêcheur. Tous sont d'accord sur cette parole de Jésus : "que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre". Le sentiment de culpabilité n'est pas en lui-même mauvais, c'est son aptitude à décupler sa valeur réelle qui fait de lui un monstre mêlé de réalité, d'imaginaire, de mécanismes cachés, etc. Rien n'est plus dur que de rester objectif vis à vis d'une faute, d'une erreur (certaines plus que d'autres). La vertu aide grandement. Quelle vertu ? La fermeté du jugement de l'intelligence sur l'action morale. Entrainer cette fermeté, en prenant soin de ne pas la forcer dans le but de se mentir en déclarant arbitrairement ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Non, entrainer cette fermeté dans la justice et la douceur. Rien de plus salvateur qu'un jugement juste et clément sur soi-même.
Le super-pouvoir ultime ; voir aussi : Trinité
La mort de l'autre est le moment qui fait s'évanouir toute futilité, qui ramène subitement à la question du sens de la vie, à l'essentiel. Il faut reconnaître à ce moment le précieux service qu'il nous rend. Un moment pendant lequel le ciel reste ouvert, une ouverture qui, s'il on n'est pas une tête de linotte, ne se referme jamais, une ouverture-blessure. L'expérience de la mort est l'une des plus importantes de la vie.
Pour une certaine réhabilitation non culpabilisante du péché.
De l'importance du ; voir aussi Idéologie.